Pour ce premier comité technique ministériel de l’Éducation nationale depuis la prise de fonctions du nouveau ministre, la FSU ne peut que regretter son absence pour cette réunion.
C’est dommage ! Vraiment ! Et ce d’autant plus que beaucoup d’observateurs de la vie de l’Education nationale ont commenté sa nomination comme un signal politique envers les personnels pour, au moins symboliquement, « tourner la page » du personnage Blanquer, tant celui-ci était largement conspué par les personnels. Ceux-ci même qui, tous les jours, font vivre le service public d’éducation, qui en dispensant l’acte éducatif, qui en orientant, qui en accompagnant en santé ou socialement les élèves, ou encore en encadrant, en administrant, en soutenant techniquement ou pédagogiquement ou en gérant le système éducatif, dans les académies, les écoles, les collèges, les lycées…
Toutes les politiques publiques menées lors de ce quinquennat n’ont été pensées que par le biais d’économies de moyens et sans aucune considération ni pour les élèves, ni pour les personnels, leurs métiers et leurs expressions. Bref, au total, s’il fallait résumer par quelques mots-clés le quinquennat passé pour l’éducation nationale, viendraient à
l’esprit d’une grande majorité de collègues de tous les métiers ceux de « désorganisation », «mépris », « saccage », « fiasco », « chaos » même…