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    Déclaration CSA du mardi 27 mai 2025

    Monsieur le Recteur, Mesdames et Messieurs les membres du CSA académique

    Le Gouvernement, selon des calculs purement politiciens qui risquent de fracturer un peu plus le pays, mène actuellement une course à l’échalote pour draguer l’électorat d’extrême-droite. Messieurs Darmanin et Retailleau font de la surenchère à coup d’annonces démagogiques au lieu de s’attaquer aux racines des problèmes. Ainsi, alors que la contrôleure générale des lieux de privation des libertés ne cesse de dénoncer les conditions indignes de détention dans les prisons, M. Darmanin multiplie les déclarations et annonces coup de poing, quitte à être déjugé par le Conseil d’Etat. 

    Craignant d’être distancé, M. Retailleau a instrumentalisé un rapport sur l’influence des Frères musulmans, faisant de ce dernier, comme l’écrit le journal le Monde « un navrant prétexte à une joute préélectorale ». Par ses propos outranciers, il désigne comme bouc émissaire l’ensemble des Français de confession musulmane. Dans le même temps, les révélations sur la bienveillance de l’Etat vis-à-vis d’établissements catholiques sous contrat donnent à penser que la lutte contre le séparatisme est à géométrie variable. 

    Dans ce contexte, nous souhaitons attirer votre attention sur l’association « Réseaux des parents » qui a mené deux interventions à Fontenay-aux Roses, notamment dans le cadre d’un café des parents, au collège les Ormeaux. Ces actions, soutenues par les collectivités territoriales, sont pourtant problématiques à plus d’un titre. Au-delà de la qualification plus que douteuse des intervenants (coachs en développement personnel adeptes de méthodes contestées scientifiquement), un élément est particulièrement préoccupant. Cette association est en effet soutenue par le Fonds du Bien Commun, une initiative de Pierre-Édouard Stérin, connu pour ses liens avec l’extrême droite.

    Ce contexte soulève des questions sur l’indépendance et la neutralité des messages véhiculés par le “Réseau des Parents”, messages qui sont orientés, notamment concernant la sexualité mais aussi l’avortement. 

    La FSU demande au rectorat de mettre fin aux interventions de cette association au sein des établissements scolaires de l’académie. 

    Les réformes engagées par Elisabeth Borne s’ajoutent aux différentes pièces du puzzle qui conduisent à la destruction du Service public d’Éducation. Ainsi, les mesures liées au recrutement, à la formation et à la carrière sont synonymes de déqualification. Elles remettent profondément en cause les fondements de nos métiers. La réforme du recrutement abaisse les exigences disciplinaires et tend à réduire le métier d’enseignant à un rôle d’exécutant alors que ce dernier nécessite une solide base disciplinaire et didactique.

    Ce n’est certainement pas une énième réforme de la formation initiale qui redonnera à la profession son attractivité. Au contraire, cette réforme de la formation initiale confirme la vision erronée que le MEN se fait de nos  métiers et de ce qui fait sens pour les professeurs.

    Dans le premier  degré, l’imposition brutale et rapide des nouveaux programmes à l’école primaire, sans consultation de la Profession et contre l’avis unanime du CSE est un désastre.  En resserrant les enseignements sur ce qui est quantifiable et mesurable, le MEN fait le choix d’appliquer en France ce qui a abimé l’école dans les pays anglo-saxon depuis 30 ans…. Ces programmes privilégient l’application de procédures systématiques et mécaniques au détriment de la résolution de problèmes et de la construction de la pensée. Ils sont fondamentalement marqués par une idéologie inégalitaire, un abandon de l’ambition de l’acquisition d’une culture commune pour toutes et tous et une mise sous tutelle des métiers de l’enseignement. Leur structuration autour d’indicateurs chiffrés vise un formatage des élèves et  dessaisit les professeurs des écoles de la conception de leurs enseignements au profit d’une forme scolaire qui prive les apprentissages de sens. Ce « choc des savoirs » aura l’effet prévisible de creuser encore plus les inégalités scolaires, comme c’est déjà le cas de toutes les réformes menées par le MEN depuis 2017. 

    La FSU dénonce aussi l’entêtement du Gouvernement à maintenir la réforme du lycée professionnel, malgré l’opposition massive des personnels. Les examens ponctuels, organisés dès le début du mois de mai, amputant ainsi l’année de 4 semaines de cours, se sont déroulés dans des conditions inacceptables. Ensuite, la mise en place de parcours différenciés de six semaines produit des dysfonctionnements massifs dans les établissements. La réforme déstabilise les lycées professionnels, au détriment de la formation initiale des élèves et de la qualité du travail des personnels. En confirmant le déploiement de la réforme et en nommant un haut commissaire à l’enseignement et à la formation professionnelle, signe d’une séparation de la voie professionnelle d’avec les autres voies, le gouvernement assume continuer la politique de sabotage des lycées professionnels. 

    Dans les lycées généraux et technologiques, l’introduction d’une épreuve de mathématique en première est l’énième pansement sur une jambe de bois. Au lieu de reconnaître les effets délétères de la réforme Blanquer et de l’abandonner, le ministère s’entête à bricoler des modifications qui rendent cette dernière encore plus complexe. La FSU rappelle sa revendication de l’abandon des réformes des lycées. 

    Comment ne pas douter de la volonté réelle de revaloriser les carrières, après les annonces sur la modification de leur déroulé ? En déplaçant le dernier rendez-vous de carrière à l’orée de la classe exceptionnelle, tout en maintenant des taux de promotion très faibles pour le Second degré, le Ministère construit, de fait, un barrage à l’accès à la classe exceptionnelle, bien loin de notre revendication d’un accès pour toutes et tous, au terme d’une carrière complète, permettant d’améliorer les fins de carrière, mais aussi le montant des pensions.  À cela doit s’ajouter, comme le revendique la FSU, un nécessaire revalorisation salariale fondée sur une augmentation conséquente du point d’indice. 

    Ces derniers mois ont été aussi marqués par les Assises de la santé scolaire pour lesquelles notre académie a été auditionnée le 10 avril dernier. Ce fut l’occasion pour la FSU Versailles de marteler l’importance des équipes pluri-professionnelles et de souligner les spécificités et les complémentarités de chacune des professions que sont les assistant·es sociales scolaires, les psychologues de l’Éducation nationale du 1er et du 2nd degré, les médecins et les infirmièr·es scolaires.

    Les assises se sont tenues le 14 mai dernier. Elles sont passées totalement à côté des réels enjeux alors même que les besoins des élèves sont considérables. 

    Les mesures annoncées sont concentrées sur le pilotage alors que la question cruciale porte sur les moyens. Elles ont pour objectif une redéfinition des missions en fonction des décisions du DASEN pour faire face au manque de personnels. Cela ne permettra aucune amélioration dans la prise en charge des élèves ni ne résoudra aucun des problèmes d’attractivité pourtant criants dans notre académie.

    En revanche, elles préparent une départementalisation des politiques éducatives, sociales et de santé, ce qui accentuera encore les inégalités entre les élèves et les établissements. 

    La FSU Versailles s’opposera à tout projet de réorganisation ou tentative de redéploiement des moyens humains conduisant nécessairement à l’affaiblissement de la politique éducative, sociale et de santé. La FSU appelle donc à une mobilisation massive le 10 juin prochain pour exiger le respect des statuts et des missions, réclamer des créations de postes et des mesures de revalorisation à la hauteur des enjeux. 

    La situation dans les Yvelines est particulièrement préoccupante. En effet lors du CSA du 13 février vous avez, monsieur le Recteur, suite à une demande des organisations syndicales, pris l’engagement de la communication  du nombre de journées de classe sans remplaçant·es dans l’académie depuis la rentrée de septembre 2024. Nous ne comprenons pas le refus fait par la DSDEN 78 de cette communication suite à votre engagement. Si ce dernier est déjà inacceptable en terme de dialogue social, la réponse apportée pour justifié ce refus aux organisations syndicales lors du CDEN du 3 mars est un précédant grave dans notre académie de par sa gravité. En effet le DASEN devant les représentants des collectivités territoriales, de l’état, des parents d’élève et des élus a justifié son refus en remettant en cause la probité des organisation syndicales. Aucune réponse n’a, a ce jour, été apportée au courrier intersyndical dénonçant cette atteinte. Nous demandons à ce que ces pratiques soient condamnées et sanctionnées pour qu’un dialogue social de qualité respectueux des organisations syndicales soit réinstauré. L’audience annoncé en réponse a une organisation va dans ce sens mais beaucoup reste à faire pour reconstruire de dialogue social dans le département.

    Nous tenons aussi à revenir sur la situation du collège Les Martinets à Rueil-Malmaison où plusieurs collègues ont été victimes d’un retrait illégal sur salaire pour les journées des 25 et 30 avril 2024. Il s’agit d’un établissement signalé à plusieurs reprises par notre organisation syndicale, et depuis plusieurs années pour la souffrance au travail des personnels, les entraves au droit syndical, ainsi que les menaces de sanctions infondées de la part de la direction contre les collègues. Il est anormal que, malgré plusieurs engagements de la part du rectorat, la régularisation de cette situation se fasse au mieux sur la paye du mois de juin pour les personnels, soit plus d’un an après.  

    La FSU condamne l’utilisation faites des mutations dans « l’intérêt du service » pour réprimer le droit syndical et les militants syndicaux En effet après le scandale de la mutation de Kai Terada militant de SUD éducation 92 dans notre académie, mutation annulée par le tribunal, ce sont quatre militants syndicaux qui sont réprimés de cette manière par le Rectorat de Créteil. Ces personnels avaient alerté l’Administration sur des situations de conflits et de néomanagement toxique. Elles et ils sont remercié·es par le Rectorat par des mutations dans l’intérêt du service, sans contestation possible et sans procédure disciplinaire paritaire. Il s’agit bel et bien d’un acte visant à passer le message suivant : toute contestation du management toxique peut se traduire par une sanction !                                                                                                          

    Ce sont les fonctions de représentant-es syndicaux·ales qui sont dans la ligne de mire de l’Administration, qui veut des personnels soumis à la hiérarchie, même quand elle est toxique et dangereuse. La FSU demande que soient annulées ces mutations dans l’intérêt du service et que la loi de la transformation de la fonction publique qui le permet soit abrogée. Ces pratiques réactionnaires inadmissibles doivent cesser.